Le match entre Intelligence artificielle et Intelligence ambassadeur

L’air entendu, pénétré de mes certitudes, longtemps j’ai expliqué à mes jeunes collaborateurs poliment attentifs que j’en avais vu passer « des révolutions qui étaient à peine une évolution ». On ne me la faisait plus depuis longtemps.

Les deux dangers de la certitude

Puis l’IA marketing est arrivée il y a environ 4 ans, et là encore, j’expliquais, avec la sérénité rassurante du presque-vieux-con que « les 2 dangers des innovations de rupture étaient la sur-estimation à court terme et la sous-estimation à long terme ».  Et je me suis moqué des solutions « AI-powered » qui dans les faits étaient à peine du niveau d’une formule de calcul dans Xcel…tout en commençant à surveiller, l’œil un peu inquiet, les annonces des GAFAM sur le sujet, guetté par les deux dangers de la certitude : l’arrogance et la naïveté.

Un coup de pied dans les roustons

Et puis au printemps j’ai pris un coup de pied dans les roustons marketing. Les acteurs de l’IA générative en open source comme ChatGPt4 ou Lighton (cocorico) ont exaucés nos fantasmes. À des prix et avec une facilité qui donnent envie de raccrocher les gants et d’aller planter du bio en Ardèche pour retrouver du sens à sa vie. J’ai pensé à tous mes copains qui développaient des modèles de langage d’IA dans leur coin, sans savoir que le match était perdu d’avance. Et puis j’ai pensé à Q3 Advocacy. Et là, j’ai pris conscience que l’IA générative en open source était probablement une opportunité business inédite, car nous ne sommes pas AI-powered mais Human-powered, donc non solubles dans la techno.

 Human-powered

Q3 Advocacy est basé sur la détection, la collecte et la propagation de la voix des clients, avec un focus sur les clients satisfaits. Human-powered donc. Et aucune IA ne peut donner un avis consommateur authentique, ni formuler une idée nouvelle, ni partager un besoin, ni exprimer un sentiment, ni répondre à un prospect qui aimerait en savoir plus sur son expérience, ni publier une recommandation sincère sur son profil social ou un groupe d’amis Whatsapp,  ni trancher entre des options de packaging soumises par le directeur marketing de sa marque préférée. 

Donc, comme les boulangers, les maçons, les stratèges, les artistes et les psychologues, Q3 Advocacy n’est pas remplaçable par l’IA car son carburant n’est pas composé de lignes de code mais d’homo-sapiens.

Démultiplier la puissance

Dès lors que peut faire l’IA pour Q3 Advocacy ? Simplifier et accélérer ce qui était long et complexe pour l’utilisateur et décupler la puissance des algorithmes de la plateforme : analyser des milliers de verbatim en une seconde, pré-modérer automatiquement des avis sur tout le web, initier des groupes de discussion clients en un clic ou encore concevoir automatiquement des campagnes de marketing viral performantes.

Fournir de l’intelligence la plus naturelle possible

Longtemps en avance sur les usages de nos clients, notre R&D, se calmait enfin depuis le printemps, après 10 ans d’une road-map menée tambour battant. Et désormais c’est à nouveau l’effervescence car le challenge est à l’échelle des mutations de notre époque. Notre feuille de route consiste à fournir à nos utilisateurs le back-office « AI-powered » le plus simple et le plus rapide du marché afin de leur permettre de tirer profit de l’intelligence la plus naturelle possible de leurs clients et des sentiments les plus humains possibles de leurs ambassadeurs.

La problématique n’est donc pas une opposition entre intelligence artificielle et intelligence humaine, mais une addition de la puissance des deux. L’intelligence artificielle et l’intelligence ambassadeur jouent dans la même équipe. 



Auteur: Patrice MARTIN
Co-dirigeant fondateur de Q3 ADVOCACY

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